Bovin Maladie Fièvre Q
Fièvre Q : Gestion des risques zoonotiques et accueil du public dans les exploitations
Derniére mise à jour le : 11/05/2023
La fièvre Q est une zoonose très répandue dans les élevages de ruminants. En France, une étude de séroprévalence a montré que plus de la moitié des troupeaux caprins et ovins et près de 30% des troupeaux bovins y seraient exposés. Chez l’Homme, de nombreux cas d’épidémies ont été rapportés en France et en Europe. Quelque 200 hospitalisations sont signalées chaque année en France et ce nombre est certainement sous-estimé. Les fermes pédagogiques sont donc très concernées par les risques de transmission de la fièvre Q. Les éleveurs et leurs personnels, les visiteurs, les personnes au voisinage d’un site infecté, et aussi les intervenants en élevage, les personnels d’abattoir et de laboratoire, peuvent être contaminés lors de cas de fièvre Q dans le troupeau.
J’accueille du public sur mon exploitation : me protéger et protéger les visiteurs contre la fièvre Q
Quels sont les symptômes de la fièvre Q ?
Chez les ruminants, l’infection est le plus souvent asymptomatique : les ruminants infectés ne présentent pas de signes cliniques dans la majorité des cas. Dans sa forme clinique, la fièvre Q entraîne principalement des troubles de la reproduction : avortements en fin de gestation, mises-bas prématurées, non-délivrances, infertilité et naissance d’animaux chétifs.
Chez l’Homme, l’infection ne présente généralement pas de symptômes. Lorsque la fièvre Q s’exprime, elle se manifeste le plus souvent sous la forme d’une fièvre et de douleurs musculaires, parfois accompagnées de signes digestifs (diarrhée, vomissements) ou respiratoires (toux). Les personnes fragiles ou à risque (notamment les personnes atteintes de pathologies cardiaques ou vasculaires), peuvent développer des complications de la maladie.
Comment l’Homme s’infecte-t-il ?
La transmission de la Fièvre Q à l’Homme se fait par voie respiratoire à partir de l’environnement contaminé et/ou au contact d’animaux infectés.
La période de mises-bas ainsi que les avortements constituent une période à risque en raison de la forte excrétion de la bactérie, ou suite à la manipulation d’effluents contaminés.
Les mesures pour éviter la transmission de la fièvre Q
Les visiteurs occasionnels, au même titre que les éleveurs et les intervenants réguliers de l’exploitation, peuvent être infectés au contact des animaux ou d’un environnement contaminé. Trois types de mesures s’imposent pour éviter la transmission :
• Limiter la présence des personnes à risques ou fragiles : personnes présentant des pathologies cardiaques ou vasculaires, femmes enceintes, personnes âgées, personnes immunodéprimées, en particulier pendant les périodes de mises-bas.
• Appliquer les bonnes pratiques de gestion des mises-bas :
- S’il n’est pas possible d’éviter les visites pendant des périodes de mise-bas, qui sont étalées toute l’année, isoler les femelles qui mettent bas dans un local ou un parc spécifique, nonaccessible aux visiteurs.
- Collecter et détruire les placentas et les avortons : disposer d’un bac d’équarrissage ou stocker dans un congélateur dédié.
• Vacciner les troupeaux à titre préventif contre la fièvre Q, la vaccination étant fortement recommandée de façon à limiter l’excrétion et prévenir les avortements. Le protocole vaccinal précis est à définir avec votre vétérinaire.
Et si des cas de fièvre Q sont mis en évidence dans un élevage accueillant du public
Des mesures d’urgence doivent être mises en place. Elles incluent :
• L’arrêt des activités d’accueil du public dès la phase de suspicion
• La mise en place d’une vaccination sur le cheptel
• La gestion des effluents (Coxiella burnetii est excrétée dans les déjections). Fumier : bâchage, compostage ou inactivation chimique par cyanamide calcique.
• Le renforcement des mesures d’hygiène collectives et individuelles Une surveillance de l’évolution de l’excrétion est nécessaire avant de reprendre l’activité d’accueil (attendre a minima la fin des mise-bas), en lien avec votre vétérinaire et votre GDS, suite à la réalisation de prélèvements sur les animaux et dans l’environnement.
J’accueille du public sur mon exploitation : me protéger et protéger les visiteurs contre la fièvre Q
Quels sont les symptômes de la fièvre Q ?
Chez les ruminants, l’infection est le plus souvent asymptomatique : les ruminants infectés ne présentent pas de signes cliniques dans la majorité des cas. Dans sa forme clinique, la fièvre Q entraîne principalement des troubles de la reproduction : avortements en fin de gestation, mises-bas prématurées, non-délivrances, infertilité et naissance d’animaux chétifs.
Chez l’Homme, l’infection ne présente généralement pas de symptômes. Lorsque la fièvre Q s’exprime, elle se manifeste le plus souvent sous la forme d’une fièvre et de douleurs musculaires, parfois accompagnées de signes digestifs (diarrhée, vomissements) ou respiratoires (toux). Les personnes fragiles ou à risque (notamment les personnes atteintes de pathologies cardiaques ou vasculaires), peuvent développer des complications de la maladie.
Comment l’Homme s’infecte-t-il ?
La transmission de la Fièvre Q à l’Homme se fait par voie respiratoire à partir de l’environnement contaminé et/ou au contact d’animaux infectés.
La période de mises-bas ainsi que les avortements constituent une période à risque en raison de la forte excrétion de la bactérie, ou suite à la manipulation d’effluents contaminés.
Les mesures pour éviter la transmission de la fièvre Q
Les visiteurs occasionnels, au même titre que les éleveurs et les intervenants réguliers de l’exploitation, peuvent être infectés au contact des animaux ou d’un environnement contaminé. Trois types de mesures s’imposent pour éviter la transmission :
• Limiter la présence des personnes à risques ou fragiles : personnes présentant des pathologies cardiaques ou vasculaires, femmes enceintes, personnes âgées, personnes immunodéprimées, en particulier pendant les périodes de mises-bas.
• Appliquer les bonnes pratiques de gestion des mises-bas :
- S’il n’est pas possible d’éviter les visites pendant des périodes de mise-bas, qui sont étalées toute l’année, isoler les femelles qui mettent bas dans un local ou un parc spécifique, nonaccessible aux visiteurs.
- Collecter et détruire les placentas et les avortons : disposer d’un bac d’équarrissage ou stocker dans un congélateur dédié.
• Vacciner les troupeaux à titre préventif contre la fièvre Q, la vaccination étant fortement recommandée de façon à limiter l’excrétion et prévenir les avortements. Le protocole vaccinal précis est à définir avec votre vétérinaire.
Et si des cas de fièvre Q sont mis en évidence dans un élevage accueillant du public
Des mesures d’urgence doivent être mises en place. Elles incluent :
• L’arrêt des activités d’accueil du public dès la phase de suspicion
• La mise en place d’une vaccination sur le cheptel
• La gestion des effluents (Coxiella burnetii est excrétée dans les déjections). Fumier : bâchage, compostage ou inactivation chimique par cyanamide calcique.
• Le renforcement des mesures d’hygiène collectives et individuelles Une surveillance de l’évolution de l’excrétion est nécessaire avant de reprendre l’activité d’accueil (attendre a minima la fin des mise-bas), en lien avec votre vétérinaire et votre GDS, suite à la réalisation de prélèvements sur les animaux et dans l’environnement.
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