Bovin maladie EHD
MHE : Quel impact en élevage ?
Derniére mise à jour le : 27/12/2023
Identifiée pour la première fois en France au 19 septembre 2023, la MHE a conduit à des situations cliniques graves pour certains troupeaux du Sud Ouest de la France. Une enquête a rapidement étée conduite pas GDS France dans les premiers départements touchés par cette maladie vectorielle.
Cette enquête visait à objectiver les impacts du passage de la MHE en élevage dans les départements des Pyrénées-Atlantiques (64) et des Hautes-Pyrénées (65). Ces premiers éléments épidémiologiques donnent une première idée de l’impact sanitaire de cette nouvelle maladie un mois environ après son arrivée dans les élevages.
Morbidité :
Le nombre d'animaux malades dans les cheptels enquêtés est très variable, certains cheptels n'observent qu'un cas de MHE d'autre la totalité des animaux.
Pour les deux départements la moitié des élevages enquêtés ont au moins 13% de malades (morbidité médiane de 13%). Au delà ce cette donnée médiane on constate que plus d'un tiers des cheptels a plus de 20% de bovins malades.
La figure ci dessus représente la répartition des cheptels en fonction du taux d'animaux malades (la première colonne bleu indique que dans le département 64 seuls 7% des cheptels ont eux moins de 5% d'animaux malades, à l'extrème opposé la dernière colonne bleu indique que toujours dans le département 64 environ 17% des cheptels ont eu plus de 60% d'animaux malades).
Mortalité :
La mortalité due à la MHE est elle aussi très variable, certains cheptels n'en ont pas observé dans le mois suivant le passage de la maladie et d'autres ont eu près de 10% d'animaux morts. Rare sont les maladies vectorielles qui conduisent à la mort d'autant d'animaux d'un même troupeau.
Sur le même principe que la figure précédente, environ 22% des cheptels enquêtés ont perdu de 1 à 10% de leurs animaux.
Le passage de la MHE en élevage a des conséquences importantes tant en termes d'animaux malades que parfois d'animaux morts. Des études complémentaires viendront affiner ces premiers éléments.
Source : photo et graph GDS France
Cette enquête visait à objectiver les impacts du passage de la MHE en élevage dans les départements des Pyrénées-Atlantiques (64) et des Hautes-Pyrénées (65). Ces premiers éléments épidémiologiques donnent une première idée de l’impact sanitaire de cette nouvelle maladie un mois environ après son arrivée dans les élevages.
Morbidité :
Le nombre d'animaux malades dans les cheptels enquêtés est très variable, certains cheptels n'observent qu'un cas de MHE d'autre la totalité des animaux.
Pour les deux départements la moitié des élevages enquêtés ont au moins 13% de malades (morbidité médiane de 13%). Au delà ce cette donnée médiane on constate que plus d'un tiers des cheptels a plus de 20% de bovins malades.
La figure ci dessus représente la répartition des cheptels en fonction du taux d'animaux malades (la première colonne bleu indique que dans le département 64 seuls 7% des cheptels ont eux moins de 5% d'animaux malades, à l'extrème opposé la dernière colonne bleu indique que toujours dans le département 64 environ 17% des cheptels ont eu plus de 60% d'animaux malades).
Mortalité :
La mortalité due à la MHE est elle aussi très variable, certains cheptels n'en ont pas observé dans le mois suivant le passage de la maladie et d'autres ont eu près de 10% d'animaux morts. Rare sont les maladies vectorielles qui conduisent à la mort d'autant d'animaux d'un même troupeau.
Sur le même principe que la figure précédente, environ 22% des cheptels enquêtés ont perdu de 1 à 10% de leurs animaux.
Le passage de la MHE en élevage a des conséquences importantes tant en termes d'animaux malades que parfois d'animaux morts. Des études complémentaires viendront affiner ces premiers éléments.
Source : photo et graph GDS France
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