Bovin réglementaire introduction et mouvements
IBR et BVD dans le commerce du bétail, les nouvelles règles
Derniére mise à jour le : 28/01/2022
La réunion régionale de la FFCB à réuni plus de 80 commerçants en bestiaux d'Auvergne Rhône Alpes le jeudi 25 novembre dans la Loire. Cette année les GDS ont été invités à faire un point d'actualité sur le sanitaire et notamment sur les programmes de lutte BVD et IBR.
IBR
L'entrée en vigueur de la Loi de Santé Animale, nouveau réglement Européen qui régit la gestion sanitaire entres pays membres, modifie certaines règles aux mouvements notamment en matière d'IBR. Cette maladie bien connue du commerce de part les enjeux commerciaux qu'elle représente est gérée au niveau national depuis les années 1990. C'est en 2006 que sa surveillance généralisée devient obligatoire, la prophylaxie IBR, et en 2016 qu'un nouvel arrêté ministériel vient durcir cette lutte. Depuis la mise en application de la nouvelle Loi de Santé Animale les règles de gestion de l'IBR convergent vers son éradication à l'horizon des 6 prochaines années. Pour ce qui est de la situation régionale, les efforts de chaque éleveur paient car la situation est chaque année meilleure avec à ce jour 93% des cheptels qualifiés Indemnes d'IBR. Sur le plan des mouvements et donc du commerce, la règle est simple, tout doit être mis en oeuvre pour éviter le moindre contact entre les animaux indemnes et les autres. Cette stratégie se traduit par les règles suivantes :
BVD
En BVD l'objectif est le même, éviter toute nouvelle contamination et ceci passe aussi en partie par la gestion des mouvements. S'il n'est plus nécéssaire de rappeler les impacts technico économiques de la BVD, bien connus du commerce, notamment en centre d'engraissement ou encore en atelier de veaux de boucherie, il semble important de revenir sur la qualification même des animaux. Tout se passe dès la naissance, avec un but, celui de détécter rapidement les animaux IPI. Ces animaux sont porteurs du virus à vie et l'excrètent massivement, source de nombreuses contaminations futures. Il est donc esentiel de dépister les veaux dès la naissance par la boucle auriculaire rendue obligatoire par déscision du CROPSAV en 2019. Ce dépistage permet aussi est surtout de qualifier les animaux dont le résultat est satisfaisant de "NON IPI". Il garderont cette qualification à vie car aucun veau ne peut devenir IPI après la naissance.
C'est de cette qualification dont il a été question, car désormais toutes les ASDA des veaux nés depuis cette année et dépistés portent la mention "NON IPI". Ainsi il est maintenant facile de s'assurer que l'animal acheté à bien été dépisté au titre de la BVD. Cette information est esentielle pour le commerce car elle permettra aux négociants en bestiaux de s'assurer de la qualité sanitaire des bovins collectés. Certains Commerçants en Bestiaux se sont déjà engagés dans une démarche de collecte unique des animaux qualifiés "NON IPI", c'est donc possible, rentable et efficace !
Toutes ces indications de qualification sont notées sur l'ASDA du Bovin, chacun peut donc contrôler ces informations avant de charger ou introduire un animal. Enfin s'il est encore nécéssaire de le rappeler les contaminations à l'introductions persistent, en témoignes les 11 cheptels de la Loire contaminés par l'IBR ce début d'année, avec pour certains plus de 80% des animaux touchés, donc à éliminer.
Le sanitaire autour des mouvements, souvent perçu comme une contrainte est aujourd'hui largement facilité. Tout doit être mis en oeuvre pour assainir au maximum le cheptel régionnal afin de faciliter les échanges futurs et garantir un haut niveau de qualité sanitaire entre vendeurs et acheteurs.
Les nouvelles règles sont parfois complexes, le GDS de votre département se tient donc à votre disposition pour répondre à la moindre de vos intérogations.
IBR
L'entrée en vigueur de la Loi de Santé Animale, nouveau réglement Européen qui régit la gestion sanitaire entres pays membres, modifie certaines règles aux mouvements notamment en matière d'IBR. Cette maladie bien connue du commerce de part les enjeux commerciaux qu'elle représente est gérée au niveau national depuis les années 1990. C'est en 2006 que sa surveillance généralisée devient obligatoire, la prophylaxie IBR, et en 2016 qu'un nouvel arrêté ministériel vient durcir cette lutte. Depuis la mise en application de la nouvelle Loi de Santé Animale les règles de gestion de l'IBR convergent vers son éradication à l'horizon des 6 prochaines années. Pour ce qui est de la situation régionale, les efforts de chaque éleveur paient car la situation est chaque année meilleure avec à ce jour 93% des cheptels qualifiés Indemnes d'IBR. Sur le plan des mouvements et donc du commerce, la règle est simple, tout doit être mis en oeuvre pour éviter le moindre contact entre les animaux indemnes et les autres. Cette stratégie se traduit par les règles suivantes :
- Introduction en troupeau Indemne ou En Cours de Qualification
- Bovin indemne uniquement avec isolement et contrôle sérologique individuel 15 à 30 jours après introduction ou contrôle documentaire (si transport sans rupture de charge et absence de bovin de statut inférieur ou de centre de rassemblement, notons que l'opportunité du contrôle documentaire et directement liée au contexte sanitaire et dépend donc de chaque département)
- Introduction dans un cheptel dérogataire (carte jaune) qui détient un cheptel non dérogataire (carte verte) sur le même site, soit :
- Bovins en provenance exclusive de cheptels indemnes
- Vaccination IBR à l'introduction
- Bovin issu d'un cheptel Non Indemne
- Quarantaine et contrôle sérologique individuel avant départ
- Vente uniquement à un cheptel de qualification inférieure ou égale (sauf en cours de qualification : introduction uniquement de bovins indemnes)
- Bovin infecté IBR
- Abattoir uniquement par transport sécurisé
- Troupeau d’engraissement si vaccination et transport sécurisé
BVD
En BVD l'objectif est le même, éviter toute nouvelle contamination et ceci passe aussi en partie par la gestion des mouvements. S'il n'est plus nécéssaire de rappeler les impacts technico économiques de la BVD, bien connus du commerce, notamment en centre d'engraissement ou encore en atelier de veaux de boucherie, il semble important de revenir sur la qualification même des animaux. Tout se passe dès la naissance, avec un but, celui de détécter rapidement les animaux IPI. Ces animaux sont porteurs du virus à vie et l'excrètent massivement, source de nombreuses contaminations futures. Il est donc esentiel de dépister les veaux dès la naissance par la boucle auriculaire rendue obligatoire par déscision du CROPSAV en 2019. Ce dépistage permet aussi est surtout de qualifier les animaux dont le résultat est satisfaisant de "NON IPI". Il garderont cette qualification à vie car aucun veau ne peut devenir IPI après la naissance.
C'est de cette qualification dont il a été question, car désormais toutes les ASDA des veaux nés depuis cette année et dépistés portent la mention "NON IPI". Ainsi il est maintenant facile de s'assurer que l'animal acheté à bien été dépisté au titre de la BVD. Cette information est esentielle pour le commerce car elle permettra aux négociants en bestiaux de s'assurer de la qualité sanitaire des bovins collectés. Certains Commerçants en Bestiaux se sont déjà engagés dans une démarche de collecte unique des animaux qualifiés "NON IPI", c'est donc possible, rentable et efficace !
Toutes ces indications de qualification sont notées sur l'ASDA du Bovin, chacun peut donc contrôler ces informations avant de charger ou introduire un animal. Enfin s'il est encore nécéssaire de le rappeler les contaminations à l'introductions persistent, en témoignes les 11 cheptels de la Loire contaminés par l'IBR ce début d'année, avec pour certains plus de 80% des animaux touchés, donc à éliminer.
Le sanitaire autour des mouvements, souvent perçu comme une contrainte est aujourd'hui largement facilité. Tout doit être mis en oeuvre pour assainir au maximum le cheptel régionnal afin de faciliter les échanges futurs et garantir un haut niveau de qualité sanitaire entre vendeurs et acheteurs.
Les nouvelles règles sont parfois complexes, le GDS de votre département se tient donc à votre disposition pour répondre à la moindre de vos intérogations.
FRGDS Auvergne Rhône-Alpes
Adresse postale : 23 rue Jean Baldassini - 69364 Lyon Cedex 07
Tel: - Mail : frgds.aura@reseaugds.com