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FCO : toutes les infos...

Derniére mise à jour le : 21/11/2024

FCO : consultez la rubrique qui vous intéresse
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Foire Aux Questions : vos questions, les réponses...


Qu’est-ce que la FCO ?
 

La fièvre catarrhale ovine (FCO), également appelée maladie de la langue bleue ou en anglais « Bluetongue » (BT), est une maladie virale touchant majoritairement les moutons et qui peut également affecter les bovins, les chèvres et d'autres ruminants sauvages. Il existe 36 types différents de ce virus, appelés sérotypes. Le pouvoir pathogène du virus varie considérablement d’une souche à l’autre. La maladie est une arbovirose, c’est-à-dire une maladie transmise par un vecteur : les sérotypes 1 à 24 du virus sont transmis d'un animal infecté à un autre par une piqûre d'un moucheron du genre Culicoïdes.  

 


Quelles sont les espèces cibles ?
 

Cette maladie touche les ruminants, majoritairement les ovins, mais peut également affecter les bovins et dans de plus rares cas les caprins.  
Des études menées sur les ruminants sauvages (cerf, chevreuil, chamois, bouquetin, mouflon) ont montré que les cerfs peuvent être porteurs du virus, vraisemblablement sans signe clinique. Les cerfs trouvés positifs étaient toujours à côté de gros foyers bovins. Il semblerait que ce soient les bovins qui aient contaminé les cerfs et non pas l’inverse, et que ces derniers ne sont pas réservoir de la maladie. 

 

Y a-t-il un risque pour l’Homme ? 

NON. Cette maladie strictement animale n’affecte pas l’être humain et n’a aucune incidence sur la qualité sanitaire des denrées issues des animaux malades : viande, lait, etc. 

 

Quels sont les signes cliniques ? 

Les symptômes sont : fièvre, troubles respiratoires, salivations, œdème de la face et des membres, ulcères buccaux, cyanose de la langue, boiterie, raideur des membres. La maladie peut aussi être asymptomatique. Chez les laitières, une baisse de la production peut être remarquée, des lésions sur les trayons peuvent gravement nuire à la traite. Certaines souches virales provoquent des retards de croissance chez les animaux malades, la mort de certains animaux et des avortements chez les femelles infectées, entraînant d'importantes pertes économiques pour les éleveurs.  

Tous les signes cliniques n’apparaitront pas forcément et il n’y a pas d’ordre d’apparition de ces symptômes. 

Consultez le rapport de l'ANSES sur les signes cliniques en cliquant ici

 


Comment se transmet la maladie ?
 

La maladie se transmet par piqûre d’insecte : les culicoïdes. Les animaux ne se contaminent pas directement (pas de contamination par contact direct), il faut une piqûre de culicoïdes. 
Ces culicoïdes sont de petits moucherons qui peuvent voler jusqu’à 2 km par jour, et peuvent être transportés par le vent sur plusieurs dizaines de kilomètres. 
Ces culicoïdes sont présents jusqu’à 2 000 m d’altitude. Leur rôle dans la transmission de la FCO a été prouvé jusqu’à 1 600 m d’altitude
La non-tonte des ovins ne semble pas être un bon moyen de lutte contre les piqûres de ces insectes, en effet, ils préfèrent piquer dans les zones à peau fine, ou sur les membres. 

 

/!\ l’utilisation d’aiguilles à usage multiple peut avoir les mêmes conséquences de transmission de la maladie, dans une moindre mesure. Pensez malgré tout à bien changer d’aiguille entre chaque animal pour ne pas jouer aussi le rôle de vecteur de la FCO.   



Que faire si je suspecte de la FCO dans mon troupeau ?
 

Lors de présence d’au moins deux signes cliniques évocateurs de la FCO, il est obligatoire de contacter son vétérinaire sanitaire pour déclarer une suspicion dès le premier animal malade.
La visite et le déplacement du vétérinaire sanitaire sont pris en charge par l’Etat. 
Des prélèvements sanguins seront alors faits sur maximum 3 animaux de la même espèce par cheptel afin de rechercher par PCR le virus de la FCO. 
En cas de résultat positif, une deuxième analyse sera faite pour identifier le sérotype incriminé (la règlementation n’est pas la même en fonction des sérotypes). 
En cas de résultat négatif, une analyse pour rechercher la MHE (maladie réglementée présentant plus ou moins les mêmes signes cliniques). 
Des traitements non spécifiques pourront être mis en place avec votre vétérinaire pour soutenir les animaux malades. 

 


Y a-t-il des restrictions de mouvement liées à la FCO ? 

Concernant le sérotype 8, le territoire français étant considéré dans son intégralité comme infecté, il n’y a aucune restriction de mouvement au sein du territoire. 
Les règles à l’export restent inchangées. 
 
Concernant le sérotype 3, la réglementation est différente. En effet, ce sérotype est considéré comme exotique en France. Les mouvements d’animaux sont contrôlés lorsque ces derniers sortent d’une zone régulée vers une zone indemne. 

Consultez ici le dernier communiqué de presse du Ministère de l'Agriculture sur la FCO 3

 


Y a-t-il des restrictions pour les concours / comices liées à la FCO ? 

Concernant le sérotype 8, le territoire français étant considéré dans son intégralité comme infecté, il n’y a aucune restriction concernant les concours et les comices. 
Cependant, étant donné le risque sanitaire réel de cette maladie, des recommandations peuvent être données afin de limiter le risque de transmission lors de la manifestation : désinsectisation au préalable des animaux, désinsectisation des véhicules de transport, analyse PCR négative avant la manifestation. 

Concernant le sérotype 3, les règles de mouvements s'imposent sur ces rassemblements, avec le respect des contraintes entre 2 zones.

Existe-il des vaccins pour se protéger de ces virus ? 

OUI. Il existe des vaccins pour protéger les ovins et les bovins de la FCO sérotype 8 et sérotype 4. Contactez votre vétérinaire pour connaître les disponibilités de ces vaccins et le protocole vaccinal à mettre en place. 
 
Remarque : toute vaccination comporte un risque éventuel du fait de la stimulation du système immunitaire et sa réponse avec un éventuel pic de fièvre. 

Note de recommandation sur la vaccination : cliquez ici

Liste de vaccins disponibles : cliquez ici

Concernant le sérotype 3, un vaccin vient d’obtenir une ATU (Autorisation Temporaire d’Utilisation), afin de vacciner en priorité les animaux dans la zone régulée. Nos départements sont dans la zone vaccinale avec prise en charge de l'État : contactez votre vétérinaire dès maintenant pour commander vos vaccins !

 
ATTENTION : pour les vaccins nécessitant 2 injections, pensez à commander suffisamment de doses pour assurer le protocole complet !

Peut-on lutter contre le vecteur ? 

Les produits insecticides disponibles actuellement sur le marché n’ont pas d’AMM (Autorisation de Mise sur le Marché) pour les culicoïdes. 
Cependant, certains peuvent être utilisés occasionnellement pour limiter les attaques des vecteurs. 
En effet, étant donnée la faible rémanence des produits, et leur toxicité environnementale éventuelle, cette désinsectisation doit être raisonnée. Elle peut être mise en place ponctuellement lors de mouvements d’animaux. 

 

Liste des produits insecticides recommandés : cliquez ici

 

Existe-il des aides ?
 

Lors d’une suspicion clinique, la visite du vétérinaire sanitaire ainsi que les analyses PCR sont prises en charge par l’Etat. 
 
Concernant la FCO 8, la vaccination est à la charge de l’éleveur. Il n’y a pour l’instant pas d’aide prévue pour compenser les pertes liées à ce virus. 
 
Concernant la FCO 3, dans la zone régulée (150 km autour d’un foyer confirmé), la vaccination est prise en charge par l’Etat. Attention toutefois, si celle-ci doit être certifiée par le vétérinaire (nécessaire pour l'export), la prise en charge ne s'applique pas. Consultez la DDPP et votre vétérinaire pour plus d'informations.




























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