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Haute- Loire FCO - MHE

FCO 8 : Situation en Haute-Loire (30/08/2024)

Derniére mise à jour le : 23/09/2024

Situation actuelle :

Mise à jour le 30/08/2024 : Vous trouverez en fin de page des liens vers des documents rédigés par GDS France et le SNGTV.

Nous avions eu un certain nombre de foyers entre août et décembre 2023.
Mi août 2024, nous constatons une nouvelle augmentation du nombre d’analyses positives à la FCO 8. Le nombre de foyers augmente très rapidement; ils sont répartis sur l'ensemble du territoire départemental.

Ce sérotype étant désormais considéré comme endémique, la mise en évidence d’un foyer n’engendre pas de restrictions de circulation.

Si vous pensez que votre cheptel est atteint de FCO, nous vous recommandons de faire venir le vétérinaire pour que vous soyez officiellement déclaré foyer. Dans le cadre d'une suspicion FCO, les frais de déplacement du vétérinaire, de prélèvements (dans la limite de 3 animaux par espèce pour une même exploitation) et d'analyse sont pris par l'Etat.

Pour rappel, le sérotype 8 de la FCO a été détecté en France pour la première fois en 2006 et circulait depuis « à bas bruit ». Il était régulièrement détecté mais n’engendrait pas/peu d’impacts cliniques dans les élevages ovins et bovins.

Durant l’été 2023, le fort impact clinique mis en évidence sur le terrain a amené le Laboratoire National de Référence (l’Anses à Maison-Alfort pour la FCO) à mener des investigations. Il a montré que la souche du sérotype 8 avait muté. La souche BTV8 – France 2023 s’est rapidement propagé à une vingtaine de départements.

Recommandations :

L’immunité d’un animal est divisée en une immunité innée et une immunité acquise. L’immunité innée représente 80% de l’immunité d’un animal. Elle est précoce, non spécifique et très dépendante des pratiques d’élevage.

L’immunité acquise est, a contrario, spécifique. Elle ne représente que 20% de l’immunité et n’a qu’un but préventif, pas curatif.

Pour protéger vos troupeaux, nous vous recommandons de :

  • Isoler les animaux malades et les désinsectiser
  • Travailler sur l’immunité naturelle des troupeaux : vérifier notamment que les apports en oligoéléments et vitamines A et E sont suffisants
  • Vacciner (quand c’est possible - prendre conseil auprès de votre vétérinaire)
  • Réduire la pression vectorielle en travaillant sur les gîtes larvaires : pour son cycle de reproduction, le culicoïde a besoin du milieu aquatique. En supprimant au maximum les eaux stagnantes (petites flaques sur des seaux retournés, etc…), le cycle biologique du moucheron est fortement impacté.

Au niveau individuel, il sera difficile d’empêcher l’arrivée de la maladie. Le but pour chaque exploitant est de travailler en amont pour réduire son impact (sanitaire et économique) et son temps de présence.


Il existe des vaccins contre la FCO. Cette vaccination n’est pas obligatoire (sauf export) mais au vu du contexte actuel, elle est vivement conseillée.
Elle permet de protéger son cheptel, le voisinage, les autres animaux lors de rassemblement collectif (comice, foire, concours, centre de rassemblement, marché…) et lors d’introduction d’animaux.
Généralement, il faut compter 6 semaines (42 jours) entre la première injection de primo-vaccination et la mise en place de l’immunité complète.


 Documents disponibles :
Note "Reconnaître et prévenir"
Fiche pratique sur la vaccination
Synthèse Vaccins disponibles










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