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Bovin réglementaire prophylaxie

DAP et prophylaxies au quotidien

Derniére mise à jour le : 02/04/2019

Avec le démarrage effectif des prophylaxies, un petit tour des principaux problèmes posés par l'utilisation des DAP (Documents d'Accompagnement des Prélèvements)s'impose.

DAP périmés, peu lisibles ou codes barres s'effaçant

Ce problème était récurent avec l'une des deux imprimantes utilisée pour l'impression des DAP (imprimante Canon, tandis que les DAP imprimés avec l'imprimante HP ne présentent aucun défaut).
 
Une intervention d'un technicien de chez Canon a corrigé la quantité d'encre déposée sur les DAP pour leur impression. De plus, celles-ci sont maintenant faites dans le sens longitudinal (c'est a dire la même orientation que les codes barre). C'est "sensé" résoudre les problèmes, du moins les améliorer.
 
Il subsiste néanmoins quelques soucis de qualité, notamment lors de gros volumes d'impression. On a alors des "bavures" au niveau du rouleau de l'imprimante qui rendent les codes barres peu lisibles.

Impression des DAP...dans le mauvais sens

Quelques DAP ont été imprimés dans le mauvais sens !!! Non pas sur le verso, mais les planches d'étiquettes "DAP" ayant été positionnés dans le mauvais sens, les codes barres des bovins n'étaient pas sur les étiquettes.

Malgré les contrôles avant / après impression, ce type d'incident peu se reproduire lorsqu'il y a plusieurs réapprovisionnements successifs de l'imprimante. Sur les DAP neufs le découpage des étiquettes n'est pas très visible.
Dans ce cas, comme dans le précédent, le mieux est de redemander au GDS une nouvelle impression des documents qui seront envoyés au plus vite.

Accélérer la demande d'impression des DAP

Normalement les DAP sont édités 15 à 45 jours avant la date prévisionnelle d'intervention. Cette date est calculée comme étant la date anniversaire à 12 mois de l'intervention précédente.

En dehors des éditions "automatiques", il est possible de demander une édition spécifique : soit à une date avancée, soit en étendant la sélection des animaux à tout le cheptel ou une classe d'âge particulière.

Dans ce dernier cas, on peut utiliser les DAP pour effectuer un dépistage spécifique à la situation de l'éleveur : BVD, fièvre Q, paratuberculose, néosporose,...

La date de l'intervention est indispensable

La date d'intervention est indispensable pour enregistrer correctement les prophylaxies par le laboratoire. Hors du fait qu'elle n'est plus à coté de la signature comme sur les BR10, elle est fréquemment oubliée :


Les analyses IBR
 

Le travail généré par l'édition des DAP et les mises à jour de SIGAL ne permet plus au GDS d'envoyer aux éleveurs les traditionnels "bons N1" de commande d'analyses IBR individuelles en cas de mélanges positifs sur la prophylaxie.

Afin d'y pallier, le GDS rajoute systématiquement une mention dans la zone des commémoratifs pour attirer l'attention sur ce sujet. En pratique, cela ne concerne que les éleveurs qui ne sont pas en appellation ou contrat IBR, c'est-à-dire ceux pour lesquels il y a une autorisation sanitaire "IBR - dépistage systématique non certifé non engagé". Pour les éleveurs qui sont en appellation ou en contrat d'assainissement IBR, les analyses individuelles sur les mélanges positifs sont lancées automatiquement par le laboratoire. Pour les éleveurs adhérents au GDS et en contrat IBR, le premier mélange qui fait l'objet de la reprise est payé par le GDS. 

Pour les éleveurs qui n'ont pas de contrat d'appellation IBR et qui souhaitent qu'en cas de mélanges positifs en IBR le laboratoire reprenne directement les sérums composant le(s) mélange(s) positif(s) en sérologies individuelles, il faut l'indiquer. Le mieux est d'utiliser la formule "reprise individuelle sur mélange IBR positif" suivie de la signature de l'éleveur.

Le coût de cette reprise est de :
- pour un adhérent GDS de 3,61 euro ht par sérum analysé (pour les éleveurs adhérents en appellation IBR ou contrat d'assainissement IBR, le GDS prend en charge systématiquement les analyses individuelles sur le premier mélange éventuellement positif),
- pour un non-adhérent, ce sont les tarifs publics du laboratoire qui s'appliquent.

Les identités ou les adresses sur les DAP sont incorrects

Pour les vétérinaires, l'identité ou les noms des associés ne peuvent être mis à jour que par le Conseil Régional de l'Ordre. Ils doivent donc s'adresser auprès de celui-ci. En revanche, les erreurs dans l'adresse ou un complément de précision peuvent être mis à jour par la DDSV ou le GDS. De même pour les téléphones et les mails.


En ce qui concerne les éleveurs, c'est le service du fichier qui s'occupe de mettre à jour SIGAL en liaison avec les informations transmises par le CFE (Centre de Formalité des entreprises)

A l'inverse, si on veut signaler une évolution de la forme juridique ou de la raison sociale, il convient de faire les démarches correspondantes auprès de la Chambre d'Agriculture.

Changement de vétérinaire sanitaire

Les changements de vétérinaire sanitaire ne peuvent intervenir qu'entre deux campagnes de prophylaxie et à condition que l'élevage ne soit pas sous le coup d'un arrêté de suspicion ou d'infection par une maladie contagieuse.

En cas d'erreur sur l'intitulé ou l'adresse de l'exploitation, il convient de s'adresser directement au GDS.
Les changements de vétérinaire sanitaire ne peuvent intervenir qu'entre deux campagnes de prophylaxie et à condition que l'élevage ne soit pas sous le coup d'un arrêté de suspicion ou d'infection par une maladie contagieuse.

Le formulaire peut être téléchargé sur notre site web, ainsi que la note de service correspondante de la DGAL. La demande est à adresser à la DDSV. En effet, le changement du vétérinaire sanitaire d'une exploitation ne peut être fait que par la DDSV.

Elevages mixtes sans DAP

Déterminer dans un élevage laitier qui possède quelques vaches allaitantes s'il convient de faire une prophylaxie n'est pas toujours évident. En effet, même si la règle est à priori simple (il faut moins de 4 vaches allaitantes et celles-ci doivent représenter moins de 10 % du total des vaches pour pouvoir déroger aux prises de sang), le nombre de bovins allaitants de plus de 24 mois change facilement d'une année sur l'autre.

Assez fréquemment le GDS reçoit des demandes de DAP pour des élevages "limite". En effet, en fonction de la date retenue pour la prophylaxie l'élevage peut se retrouver d'un côté ou de l'autre de la barrière. Il arrive souvent que des élevages qui se pensent être "dans les clous" soient bloqués pour leurs cartes vertes car sans prises de sang. Afin d'éviter toute discussion, un atelier allaitant est ouvert à ces exploitations laitières et SIGAL déterminer en fonction du paramétrage national quels bovins doivent subir une prophylaxie.

Cela peut amener malgré tout à deux travers avec des situations "floues" :

1° une demande d'intervention à priori "non légitime" : 3 bovins ou moins à prélever alors qu'a coté l'effectif des vaches laitières est supérieur à 30. Si la demande d'intervention est vraiment inutile, le mieux est de voir alors avec la DDSV. C'est en effet elle qui décidera in fine du maintien ou non des qualifications sanitaires en brucellose et leucose de l'élevage. Pour le maintien de la qualification IBR, il convient de voir avec le GDS.

2° des bovins de type racial "orienté lait" servent en fait de nourices (mères nourrices de race montbéliarde par exemple). Bien entendu ces vaches ne seront pas "sélectionnées" automatiquement par l'informatique (le type montbéliard est programmé pour être considéré par défaut comme laitier), mais il quand même est nécessaire de les prélever.

3° les bovins mâles sont systématiquement classés dans la catégorie allaitante. Lorsqu'ils sont âgés de plus de 24 mois, ils doivent donc être prélevés. De même pour les génisses engraissées dans le même atelier, mais malheureusement celle-ci échapperont aux filtres de SIGAL si elle sont de type racial laitier.

Bovins absents du DAP

Lors de la réalisation de la prophylaxie, il se peut que des animaux prélevés n'aient pas d'étiquettes sur le DAP. Normalement cette anomalie doit rester rare ou exceptionnelle et correspondre à l'un des cas suivants :

 - bovin à la "limite d'âge" des 24 mois : en fonction de la date prévisionnelle d'intervention retenue pour le calcul de l'âge des bovins, certains peuvent passer d'un côté ou de l'autre de la barrière 

 - dans un élevage "mixte", bovin affecté à l'atelier laitier alors qu'il s'agit d'un allaitant,

 - bovin introduit dont la notification d'entrée n'est pas montée en BDNI (BDNI = base nationale de l'identification) ou bovin qui a été notifié en sortie par erreur. Autre possibilité : le numéro de l'animal a été déclaré en achat par un autre éleveur. Si l'une de ces situations est suspectée, il faut que l'éleveur prenne contact avec le service identification.

Dans tous les cas, il est essentiel d'indiquer les numéros à 10 chiffres des animaux prélevés pour permettre au laboratoire d'affecter sans erreur les résultats d'analyses.





















































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