Bovin réglementaire prophylaxie
Contrôle des animaux vivants à l'abattoir
Derniére mise à jour le : 07/05/2019
L’abattoir assure les conditions de déchargement et de réception des animaux, il contrôle aussi systématiquement l’identification des animaux et leurs documents d’accompagnement. François Brézard, responsable de l’hygiène alimentaire à la DDSV, explique les étapes du contrôle ante-mortem.
A l’abattoir, tous les animaux vivants sont contrôlés par un vétérinaire inspecteur, quelque soit leur espèce ou leur âge. Il examine leur état général de santé et les éléments d’identification. Un animal arrivant à l’abattoir doit être parfaitement identifié avec, pour les bovins, ses deux marques auriculaires et les documents d’accompagnement. Nous exigeons une identification parfaite.
Dans le cas où un bovin n’est plus du tout identifié, s’il n’y a pas d’élément indiquant son origine, la carcasse peut être saisie.
Pour les bovins à identification incomplète, l’abattage est retardé en attendant les éléments d’explication. Cette consigne sur pied peut durer 48 heures. Si l’animal est quand même abattu, nous pouvons encore consigner la carcasse le temps suffisant. Si la situation n’évolue pas, la carcasse est généralement saisie aussi.
Dans le cas d’une discordance entre les éléments d’identification et les documents d’accompagnement, nous cherchons à savoir s’il y a eu un oubli ou une erreur sur le document.
Mais d’une manière générale, les animaux non identifiés sont rares.
Introduire des animaux malades est interdit
D’autre part, introduire des animaux malades dans l’abattoir est formellement interdit. Si le vétérinaire constate que l’animal est malade, il l’euthanasie et sa carcasse va directement à l’équarrissage. Si le cas se reproduit plusieurs fois pour un même introducteur, nous verbalisons. Certains établissements abattent des bovins de réforme, c’est là qu’on rencontre le plus de problèmes.
Tout problème induit un délai supplémentaire. Mais les inspections vétérinaires ne retardent pas la démarche des opérations d’abattage. La seule contrainte pour un éleveur, dans le cas d’un animal qu’il fait abattre pour sa consommation , c’est celle du refroidissement. Une carcasse ne peut sortir de l’abattoir si les viandes ne sont pas à une température à cœur de moins de 7 degrés. Par contre, un moyen de transport réfrigéré est exigé si la viande est destinée à la vente directe. »
C.P.
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